Pour un budget d’intérêt général !

Pas la peine de broder trop longtemps ; nous avons bien compris les intentions du « bloc central », comme il se nomme, et qui croit encore pouvoir décider sans le peuple.

– La première intention, c’est d’assécher financièrement les services publics pour les faire dysfonctionner, puis les détruire en arguant de leur incompétence. C’est une politique au long cours, qui a déjà bien infusé dans la société : qui n’a pas entendu parler de fonctionnaires privilégié·es et incompétent·es, et de l’argent public dépensé à perte pour ces nanti·es… En plus d’infuser, cette politique est déjà à l’oeuvre depuis des années, et on peut l’observer dans l’état des tribunaux, des hôpitaux, des écoles, du rail… Le maillage des services publics qui devait assurer une égalité de traitement entre tous·tes est presque entièrement défait !

– L’autre intention, c’est de continuer de biberonner les entreprises privées aux aides publiques en tout genre : exonérations de cotisations, niches fiscales, subventions sans contrepartie ni contrôle ni évaluation… Comme toujours, la collusion entre les décideurs politiques et les grands patrons est flagrante : les amitiés, ça s’entretient, pardi ! À raison de 270 milliards par an, tout de même.

Alors que le Mozart de la finance a augmenté la dette publique de 1000 milliards depuis le début de son premier mandat en 2012, la pauvreté s’aggrave, passant de 13,9 à 15,4 % de la population en 2023. Les choix politiques relatifs au budget du pays ont clairement favorisé les plus riches, dont le patrimoine total a été multiplié par 4 sous l’ère Macron !

L’argent, on sait bien où il est, et contrairement à certain·es d’entre nous, les patrons et leurs sbires n’ont pas oublié de défendre leurs intérêts dans la lutte des classes…

Ensemble, sortons de cette sidération, de cette résignation qui nous entraîne vers toujours plus d’individualisme. Et ne nous trompons pas d’ennemi : celui qui casse le modèle social ce n’est pas l’étranger, ni le pauvre. Les seuls profiteurs et parasites du système, ce sont les milliardaires et leurs ami·es ! Changeons la donne, soyons solidaires et uni·es dans la lutte ! Rejoignons les assemblées populaires et le mouvement social pour gagner !