Samedi 18 décembre 2021 à 14h30 à Nîmes : marche pour la Journée internationale des migrant-e-s
Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité. Notre pays n’a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la guerre si ce n’est au fascisme, au racisme, à l’injustice et aux inégalités.
D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité
« Nous n’allons pas combattre le racisme par le racisme, mais grâce à la solidarité. » (Fred Hampton, Black Panthers Party – mai 1969).
Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité. Notre pays n’a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la
guerre si ce n’est au fascisme, au racisme, à l’injustice et aux inégalités. Notre pays n’existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie, regroupe, donne confiance et lutte. Mais notre pays est en danger et nous appelons à la mobilisation générale.
Pour l’avenir. Si la planète brûle et si le monde n’attend qu’une étincelle pour exploser cela n’a rien à voir avec les migrations, nos couleurs de peau, nos origines, nos religions. Viser cela ne fait que nourrir l’incendie. Nous dénonçons toutes les formes de racisme, d’islamophobie et d’antisémitisme. Nous exigeons notamment la fin des contrôles au faciès et l’abrogation de la loi contre le séparatisme.
Pour la liberté. Nous voyons que lorsqu’on commence à limiter la liberté pour certain·e·s, c’est la liberté de tou·te·s qui recule. C’est ainsi que se mettent en place des pouvoirs de plus en plus autoritaires. Nous exigeons la liberté de circuler et de manifester et notamment l’abrogation de la loi sécurité globale, la vérité et la justice pour les victimes de violences policières, la suppression des Interdictions de Retour sur le Territoire Français (IRTF) et la fermeture des Centres de Rétention Administrative (CRA) tel celui de Nîmes.
Pour l’égalité des droits. Les arguments utilisés contre l’immigration ne sont pas seulement faux économiquement, ils ne font que justifier toutes les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales et aggravent les conditions de tou·te·s les salarié·e·s.
Nous revendiquons l’égalité des droits pour tous et toutes, à la santé, au logement, à l’éducation et à des revenus
décents. Nous exigeons notamment la régularisation des sans–papiers.
Pour la solidarité. Nous appelons toutes et tous à se lever, se rassembler, s’organiser. A faire vivre notre pays partout où il existe. Dans les quartiers, les villages, les ronds–points, les écoles, les lieux de travail. Autour d’un hôpital menacé, d’une mosquée ou d’une synagogue attaquée, d’une église où l’on fait une grève de la faim pour les migrant·e·s, d’un théâtre qui avait été occupé, d’un piquet de grève, d’un immeuble menacé d’expulsion.
A Nîmes et dans le Gard, nous appelons à la solidarité plus particulièrement avec :
– Les familles étrangères en attente d’un titre séjour, laissées sans droit malgré la loi, ainsi que celles de la rue Pierre Sémard ou d’ailleurs qui luttent pour leur régularisation et leur droit au logement ;
– Les mineurs non accompagnés, pour un accueil inconditionnel et respectueux des droits de l’enfant, contre la pratique des tests osseux ;
– Les étrangers qui subissent les refus au guichet, la multiplication des récépissés de courte durée et le non–respect par la Préfecture des règles d’examen des dossiers et des délais ;
– Les femmes étrangères victimes de violence et doublement pénalisées.
Rendez–vous SAMEDI 18 DECEMBRE à 14 h 30 Avenue Feuchères – Préfecture de Nîmes
A l’issue de la marche nous partagerons musique et préparations sucrées apportées par chacun·e
Signataires : Ados sans Frontières, AMI, APTI, Continuons ensemble, Fénîmistes ! PCF, Réfugiés Bienvenue, Solidaires 30…